samedi 27 août 2022

Ils l'ont fait: épisode 4: Ironman de Nice par Aurélien D'ARCO



Voici le récit de notre coéquipier Aurélien: 

CR Ironman Nice
L’Inscription sur L’Ironman de Nice est faite depuis le mois de septembre 2021.
Premier fois pour moi sur la distance mythique ! Cela me trottait dans la tête depuis plusieurs mois déjà !
Le plan était de monter progressivement en volume d’entraînement tout au long de l’année avec une réelle augmentation de la charge à partir de Mars.
La prepa se déroule parfaitement,( quelques petits pépins physiques sans impacts) ce qui me permet d’aborder cette course dans les meilleures conditions, non sans pas mal d’appréhension et d’excitation !

J’arrive sur place trois jours avant la course avec 3 amis, histoire de bien s’acclimater et de récupérer du trajet ! Nous récupérons nos dossards le vendredi et nous déposons nos sacs de transition et vélos le samedi. C’est une organisation incroyable ( le prix aussi d’ailleurs
😁)
Petit footing avec le président ( et une fois de plus Finisher !!! ) le samedi matin histoire de repérer un peu les lieux et de mesurer la ferveur qui y règne !

Dimanche, jour de jour de course !
Levé à 4h après une courte nuit et direction le parc pour 5h30. Nous devons sortir du parc à vélo pour 6h15 alors que le départ n’est donné qu’à 7h35… l’attente est longue.
Je me positionne dans le SAS « moins d’une heure », et c’est parti pour les 3800 mètres de natation !
Natation magnifique, vu sur les montagnes à chaque respiration et eau turquoise !
Pendant la première boucle je remonte beaucoup de personnes et passe de groupes en groupes. Sur la deuxième je temporise et me cale dans un groupe avec lequel je fini en 59 minutes , le plan est respecté.
Une Bonne transition et je pars pour les 172 km vélo (2600 D+).




La stratégie était plutôt simple, se caler sur le capteur de puissance et respecter les watts pour ne pas se cramer ! Après le long passage vent dans le dos sur la promenade , ça attaque direct par une première difficulté ou le début est vraiment raide . Un faux plat montant suit derrière et j’arrive à bien envoyer. Je me fais bien évidement doubler par des machines tout le long de la course mais je me répète de me concentrer que sur ma course. Une belle descente et on arrive au pied de col de Ecre, long de 20km. Une monte assez longue mais constante avec des pourcentages abordables (5/6% de moyenne ). La vraie difficulté est la chaleur car la totalité de l’ascension se fait en plein cagnar et la température monte très vite ! Des sensations plutôt bonnes, mais je reste concentré sur le capteur de puissance pour ne pas m’enflammer . Nous arrivons ensuite sur un long plateau plutôt exigent et surtout vent de face . Les jambes répondent bien, je récupère du monde et je me dis que c’est de bonne augure .
Au km 110, après une belle descente, on attaque la dernière difficulté , cote de 10 km un peu plus raide . Petit coup de moins bien , je ne panique pas et passe le col à un rythme un peu moins soutenu.
La vraie alerte vient de l’alimentation. J’ai déjà du mal à m’alimenter sur le vélo , pas grand chose ne passe, et la chaleur m’oblige à boire beaucoup d’eau !
Après le km 120 Ca bascule et descente de 40 km, avec quelques relances ou faux plats montants de temps en temps . Route pas dans un super état qui oblige à rester concentré tout le long.
Ça fini par 15 bornes de plat , vent plein face , horrible !
En résumé , un parcours magnifique dans l’arrière pays niçois , aussi exigent que varié qui permet de ne pas voir le temps passer !
Je pose le vélo en un peu plus de 6h, vraiment satisfait, conforme à ce qui était prévu et je pense aborder la CAp de la meilleure des manières.
L’objectif est de courir tout le long du marathon, sans se mettre d’objectif d’allure. Les sorties longues et les enchaînements pendant la prépa se sont très bien passés et j’espère mettre ça en application.
Les 3 premiers kilomètres se passent bien , les sensations sont bonnes et les jambes plutôt en forme ! Je me permet même le luxe de ralentir car l’allure est un poil ambitieuse sur ce début de course ! La prepa m’a appris que j’avais plus tendance à monter en régime et être plus à l’aise au fil des kilomètres.
Mais à partir du 4ème km, ca se complique et le bide commence à faire des siennes... l’allure diminue drastiquement et mes objectifs ( non officiel ;) ) sont vites à oublier.
A la fin du premier tour, je commence à ne plus pouvoir courir, mais je garde espoir que ça va s’arranger . Ca s’empire lors du deuxième tour et ca devient compliqué dans la tête en sachant que j’ai juste fait la moitié.
Le Troisième tour est horrible , plus rien ne passe, j’ai rien mangé depuis le début , je ne suis pas capable de courir plus de 200 mètres sans avoir des énormes douleurs d’estomac. Impossible d’aller au toilette , je n’arrive pas à vomir malgré le fait que j’ai le bide remplit de flotte. Quand je passe au ravito je suis comme attiré par les gobelets , je bois un peu de tout mais le solide ne passe toujours pas !
Je marche casi tout le temps .
Le 4ème tour se fait vraiment au mental ! Je demande à mon amis Mael de courir avec moi, pour me booster. Il ne peut pas tout faire avec moi mais les deux/trois kilomètres me relance un petit peu . Je tombe aussi sur Franck et Alan le Creour (WAPITI triathlon )qui sont sur le même rythme que moi. Ça me fait de la compagnie !
Je continue l’alternance marche , trottinage et je retrouve Mael pour les derniers hectomètres. Je fini vraiment au mental avec un bide complètement défoncé. Le passage de la ligne se fait en un peu plus de 13h, bien loin de ce qui était espéré !

Un peu compliqué d’accepter cette course , la prépa était bonne , le forme du jour aussi , mais un facteur « extérieur » vient chambouler tout les plans ! Frustrant car beaucoup d’attente autour de cette course et vraiment la sensation d’inachevé. Mais c’est la beauté/ loi du sport ! La médaille est la et c’est cela qu’il faut retenir !

Ce qui est certain c’est que c’est un magnifique événement , un effort très particulier, tant sur la course que sur la préparation et l’on a vraiment la sensation de faire quelque chose d’unique !
On oublis l’esprit compétition avec les autres concurrents et on se concentre uniquement sur sa prestation ! Ce sont dès efforts très long ou beaucoup de facteurs rentrent en compte. Les sensations  peuvent très vite évoluer en bien ou mal et c’est en premier un combat contre nous même !

J’en garde uniquement le positif et cette course en appelle assurément d’autres ;) 



Qui fait Quoi (semaine du 29 Aout au 04 Septembre 2022)

Lisa CHARLEMAGNE, Benoit SUPLY et Justine ROBERT

Voici ce que le club vous propose cette semaine:

 AGENDA

 ECOLE DE TRIATHLON

  • MERCREDI (18h15-19h15) - CAP à partir des jeunes nés avant 2010  (rdv plaine Oxygène)
  • SAMEDI (10h00-11h30) - Entrainement CAP/VELO (Rdv parking centre de rééducation de Kerpape à Ploemeur)
    SEANCES D'ENTRAINEMENT POUR ADULTES
Natation: 
  • LUNDI (18h15-19h00) - natation en mer (rdv plage de l'anse du Stole près du poste de secours)
  • VENDREDI (18h15-19h00) - natation en mer (rdv plage de l'anse du Stole près du poste de secours)
Course à pied:

  • MARDI (18h00-19h30) - Course à pied avec l'APL, (Rdv sur le parking du collège Jean-Paul 2, à Ploemeur )
  • MERCREDI (18h15-19h45) - Course à pied avec les Pan'Ters, (rdv Salle St Mathurin à Ploemeur)
  • JEUDI (18h00-19h30) - Course à pied avec l'APL, (Rdv sur le parking du collège Jean-Paul 2, à Ploemeur )
  • VENDREDI (18h15-19h45) - Course à pied avec les Pan'Ters, (Rdv Salle St Mathurin à Ploemeur)
  • SAMEDI (9h30-11h00) - Course à pied avec l'APL, (Rdv au stade An Arvor à Larmor-Plage)
  • DIMANCHE (9h15-11h00) - Course à pied avec l'APL, (Rdv parking collège Jean-Paul II)
LES SEANCES CAP AVEC LES PAN'TERS, L'échauffement se ferra dans le sens horaire autour du petit lac du TER.

Vélo
  • DIMANCHE - Rdv parking piscine Océanis, Ploemeur
Il est nécessaire de bien prendre connaissance du parcours, des principes de fonctionnement d'un peloton cycliste et des conseils pour bien y trouver sa place.

PRECISIONS
=> Chacun doit appréhender les conditions de sa pratique avec autonomie et doit respecter les plus élémentaires mesures de sécurité pour lui-même et pour autrui (Code de la Route, règles sanitaires, conditions météo, état de la mer, bon état du matériel...) 

Fête du Sport, appel à bénévoles

Samedi 3 septembre prochain aura lieu comme chaque année la "Fête du Sport" organisée par la mairie de Ploemeur. 

Le club compte sur vous pour nous donner un coup de main à animer cette manifestation gratuite destinée aux enfants et aux adultes. Le club tiendra un stand où les participants pourront s'essayer au "Duathlon". L'objectif du club étant de rassembler le plus de monde possible.

Alors rendez-vous samedi à la Plaine Oxygène à partir de 14h avec les couleurs du club (vestes vélo, t-shirt…)



Ironman Vichy, Duathlon de Lorient : résultats et photos

Martin LE BLEVEC

Grosses représentations du club ce week-end

Voici les résultats de nos 29 coureurs, un énorme BRAVO à Martin finisher de l'Ironman de Vichy, avec un temps canon en CAP. Mathilde prend une belle 3ème place cadette sur le duathlon de Lorient.

➤ Ironman de Vichy:
  • 83ème (20ème cat 30-34ans) - LE BLEVEC Martin en 9h23'12'' (vélo:6h07'18'' - CAP:3h10'58'')


➤ Duathlon de Lorient mini-poussins:
  • 7ème - SUPLY Alexandre en 6'08''
  • 8ème - LASCOMBES Léon  en 6'21''
  • 10ème - JAMES Augustin en 6'24''

➤ Duathlon de Lorient poussins:
  • 12ème - MOULLET Liwen en 9'38''

➤ Duathlon de Lorient pupilles:
  • 5ème - SUPLY Charles en 12'32''
  • 8ème - SUPLY Aurélien en 13'03''
  • 18ème - ROGULUS Elio en 14'11''
  • 22ème - ROUX Charlotte en 14'21''
  • 29ème - JAMES Elina en 15'33''
  • 30ème - ROPERCH Roméo en 15'41''

➤ Duathlon de Lorient Benjamins:
  • 7ème - LE NILLON Louise en 24'19
  • 8ème - ROUX TITOUAN 24'28''


➤ Duathlon de Lorient S:
  • 16ème - LE BLEIZ Samuel en 1h13'47''
  • 28ème - DAVERDIN Maxime en 1h15'37''
  • 46ème - MERLIN Antoine en 1h18'57''
  • 49ème - JEZEQUEL Corentin en 1h19'42''
  • 50ème - MARTIN Alexandre en 1h19'45''
  • 67ème - MONTEBRAN Frédéric en 1h22'30''
  • 100ème - SUPLY Benoit en 1h26'42''
  • 154ème - GUEGUEN Yves en 1h35'52''
  • 173ème - BERNICOT Marc en 1h39'34''
  • 184ème - COURTILLE Mathilde en 1h42'32'' (3ème Cadette)
  • 186ème - BOYE Maïté en 1h43'01''
➤ Duathlon de Lorient M:
  • 18ème - TALEC Valentin en 2h03'46''
  • 50ème - GUILBAUD Nicolas en 2h14'36''
  • 65ème - HERRAULT Clément 2h18'47''
  • 81ème - FARGEAS Stéphane en 2h22'13''
  • 149ème - RIO Laurent en 2h40'08''
  • 172ème - ROCABOY David en 2h51'15''


Laly et Elina 



Si d'autres membres du club ont participé à une course, merci de nous en informer : 
- par un commentaire sur Facebook - Groupe Ploemeur Triathlon
- par un mail à ploemeurtri@gmail.com

mardi 23 août 2022

Ils l'ont fait: épisode 3: 70.3 Sables D'Olonne par Thomas MOULLET

 


Voici le récit de notre coéquipier Thomas:

Retour sur le 70.3 des Sables d'Olonne:


6 semaines avant l'échéance du 03 juillet, une grosse préparation m'attendait, j'ai voulu me donner les moyens de cet objectif, j'ai donc fait des semaines de 18 à 20h environ.
Au fil des séances je m'aperçois que je progresse à pied et j'en suis satisfait... Pour la nat' et le vélo j'ai aucune bonne impression de plus que d'habitude, donc on verra bien.

Certes le volume n'est pas gage de qualité, mais je doit avouer que j'aime m'entraîner
😁
De plus j'avais fait appel à un ancien du club (Sylvain riouall) pour de précieux conseils, donc je lui ai fait confiance du début à la fin.
J'arrive à la 5 ème semaine d'entraînement complètement cuit, apparemment c'est bon signe
🤞
Mes journées sont rythmées comme souvent par un planning journalier millimétré pour concilier sport et vie de famille... Donc j'essaie de faire au mieux pour faire plaisir à tout le monde
😅

Bon bref, le 01 juillet Direction les Sables pour un week-end sport en famille, sur place je m'aperçois rapidement que la ville s'arrête 3 jours pour vivre l'événement à fond (2500 personnes).
Une super ambiance pour une passion commune, ou la moindre seconde te rappelle que tu vas bientôt en découdre dans la joie et la bonne humeur
⚔️



Veille de course, je dépose mon bike dans le parc vélo (dans les derniers) et je m'aperçois de la grandeur de la course, plus de 25
00 vélos dans un parc complètement collés les uns aux autres 😅
Ensuite viens le tour des fameux sacs à T1 et T2, je dois dans ma tête me rappeler des lettres et de mon numéro de dossard ( pas évident dans ce Bronx).
Sylvain Riouall sur place en tant que photographe sur l'événement me donne des conseils pour demain.

⏰⏳H-3 petit déj et feu pour me rendre sur le parc remettre mes chaussures, mon compteur, ravito etc...
Ensuite 1 bon kilomètre à marcher le long du chenal pour se rendre au départ avec mon pote Kévin piriou, et à se demander si on est prêt ?! Si la marée va nous empêcher de faire un bon temps? et Blablabla...

Arrivée sur la plage , une ambiance du tonnerre ( fumigènes, musique à bloc) , ils annoncent une journée parfaite, beau temps 25 degrés et peu de vent
👌
Go les pros viennent de partir , ensuite 2 autres groupes d'âges et ça sera à mon tour
😊 départ en rolling start par 6 toutes les 5 secondes.

Aucune pression, je sais que j'ai donné mon maximum sur la préparation et qu'à mon humble niveau je suis prêt... Donc comme on dit "inchallah".
Tic tac tic tac... Je raconte quelques conneries avant le départ, certainement pour penser à autre chose qu'à la course, mes lunettes toutes neuves se déclipse en 2 au niveau de la monture nasale...merde pourquoi ? Non pas là !!! Pas tout de suite, c'est pas possible... Bah si
🤣 je garde mon calme, je réfléchis et je reclipse la monture sans savoir comment... Et là c'est à mon tour de me jeter à l'eau.

🏊‍♂️07h29 Go, départ à bloc jusqu'à l'entrée du chenal, je double énorméments de bonnets différents du mien, les catégories partis juste avant, puis au fur et à mesure je double encore d'autres couleurs, je me dis que j'avance pas trop mal, ma montre vibre à chaque 500m et je m'aperçois que je suis bien voir très bien dans mes allures, en dessous des 30' sur le 1900m est l'objectif... Et j'arrive en 29'40, donc check, sachant que je n'ai jamais forcé ma nage, pour ensuite faire un bike assez frais, sans trop de fatigue --> 1'31/100m


🚴‍♀️ je fais une T1 moyenne avec tous ces gens autour de moi et les sacs cachés derrière ceux déjà sortie avant moi 😅
Je pars sur ma fusée, je double, je double et je double... Et je me fais doubler, pas grave mon pote Kévin piriou, une machine qui fera 8eme meilleur temps des amateurs à presque 41 de moyenne et qui finira avec un slot (4 ème du groupe d'âge).
Je continue tête baissé sur les prolongateurs les 15 ème premiers étaient plat, maintenant ce sont les toboggans Vendéens ↗️↘️↗️↘️ rien de bien méchant mais ça use, je regarde mes Watts et je me sens au top et les jambes aussi
🤞
Au km 60 je vois des types que j'avais doublés depuis un moment me dépasser, je me retourne et je vois un groupe de 30 en draftant tranquillou
🤦‍♂🤬
Au km 70 avec un autre type, je décide de partir pour éviter ce genre de fumisterie, on y arrive tant bien que mal 10' à 260 watts, mais ils ne sont pas loin derrière, facile à 30 de rouler à 200 watts à la même allure quasiment, en plus les 12 derniers kilomètres sont bien roulant.
🚀
Je regarde mon compteur j'arrive à 91 km (680m D+) 2H24'30"dont 248w NP pour 38,2 km/h de moyenne
👌

🏃‍♂️ T2 comme la première donc bof bof, et feu pour un long footing allure ++😎
Je pars et je me dis que cette journée va être parfaite , les jambes sont bonnes, en espérant que ça continue ... Ma foulée d'éléphant empreinte la plage pour 400m environ et j'entends le speaker s'exciter sur l'arrivée de pierre le corre qui remportera l' épreuve chez les pros, puis j'arrive sur le remblai et là un monde de ouf
👌 j'entends ma petite femme et mes enfants crier 😍😇
J'arrive vite au virage du 1er tour et je vois que mon cardio est top et je me demande si je dois accélérer...Mais mon subconscient me dit qu'il faut arrêter de se voir trop beau et qu'au pire j'accélérerais dans les 3 derniers, bon en fait j'arrête de penser... Car réfléchir c'est désobéir.
Bref j'arrive au 10 ème kilomètre et je suis en 42' , je suis vraiment bien car aucun signe de fatigue et je tape même la causette à plusieurs concurrents que je double.
Ensuite vient le 13 ème et je vois tous ces gens m'encourager, nous encourager dont Valentin talec, et ma petite famille me hurler dessus, j'y suis j'ai plus qu'à continuer comme ça, je me sens voler et je me demande si ma montre ne déconne pas un peu
🤣
18 ème km, là ça commence à tirer les Quadriceps, un peu de moraline et de motivex et je décide d'accélérer comme ça j'aurais mal moins longtemps
😉
20 ème kilomètre, je reste focus et je profite de tout ces cris, hurlements, applaudissements, ce monde nous encourager sur cette dernière ligne droite interminable, je vois Sylvain me photographier, mes amours me féliciter, je donne un dernier coup d'accélérateur sur le tapis rouge pour une belle photo finish sur la ligne d'arrivée
🏁 ... Bah loupé un type c'est calé devant le photographe 🤣
La seule chose qui me vient à l'esprit une fois la ligne franchi c'est: "Je ne pouvais pas rêver mieux "
👌
Verdict: 1H32 pour 21,1km soit 4'25/km

Résultat en 4H35'27" 19ème/350 (35-39ans)
129ème/2500 au général

Bref...un week-end parfait en tout point de vue, familial, sportif et amical, ou toutes ces heures de dur labeur s'effacent pour laisser place à 30" de pur bonheur





Vive le sport et vive le triathlon
🙌🤙


lundi 15 août 2022

Qui fait Quoi (semaine du 22 Aout au 28 Aout 2022)

 

Ambiances conviviales et joyeuses malgré les grosses séances CAP jeunes et mamans le mercredi 

Voici ce que le club vous propose cette semaine:

     ECOLE DE TRIATHLON

  • MERCREDI (18h15-19h15) - CAP à partir des jeunes nés avant 2010  (rdv plaine Oxygène)
  • SAMEDI (10h00-11h30) - Entrainement CAP/VELO (Rdv parking centre de rééducation de Kerpape à Ploemeur)
    SEANCES D'ENTRAINEMENT POUR ADULTES
Natation: 
  • LUNDI (18h15-19h00) - natation en mer (rdv plage de l'anse du Stole près du poste de secours)
  • VENDREDI (18h15-19h00) - natation en mer (rdv plage de l'anse du Stole près du poste de secours)
Course à pied:

  • MARDI (18h00-19h30) - Course à pied avec l'APL, (Rdv sur le parking du collège Jean-Paul 2, à Ploemeur )
  • MERCREDI (18h15-19h45) - Course à pied avec les Pan'Ters, (rdv Salle St Mathurin à Ploemeur)
  • JEUDI (18h00-19h30) - Course à pied avec l'APL, (Rdv sur le parking du collège Jean-Paul 2, à Ploemeur )
  • VENDREDI (18h15-19h45) - Course à pied avec les Pan'Ters, (Rdv Salle St Mathurin à Ploemeur)
  • SAMEDI (9h30-11h00) - Course à pied avec l'APL, (Rdv au stade An Arvor à Larmor-Plage)
  • DIMANCHE (9h15-11h00) - Course à pied avec l'APL, (Rdv parking collège Jean-Paul II)
LES SEANCES CAP AVEC LES PAN'TERS, L'échauffement se ferra dans le sens horaire autour du petit lac du TER.

Vélo
  • DIMANCHE - Rdv parking piscine Océanis, Ploemeur
Il est nécessaire de bien prendre connaissance du parcours, des principes de fonctionnement d'un peloton cycliste et des conseils pour bien y trouver sa place.

PRECISIONS
=> Chacun doit appréhender les conditions de sa pratique avec autonomie et doit respecter les plus élémentaires mesures de sécurité pour lui-même et pour autrui (Code de la Route, règles sanitaires, conditions météo, état de la mer, bon état du matériel...) 

lundi 8 août 2022

Ils l'ont fait: épisode 2: Marathon Race par Valentin TALEC

Valentin TALEC

Marathon Race Greenweez Annecy

Voici le récit de notre coéquipier Valentin:

Direction Annecy pour participer au week-end de la MaxiRace Greenweez. L’organisation proposait deux courses au format marathon : le Marathon Race (38km - 2900m D+) et le Marathon Expérience (45km - 2300 D+). 
Souhaitant me tester sur une course à fort D+, j’optais pour le Marathon Race, qui nécessite d’avoir à minima 450pts ITRA. 
Rendez-vous était donné à 5h30, dimanche matin, pour prendre la navette qui amène au départ. 
Le parcours a été gardé secret par l’organisation jusqu’au dernier moment, seul le profil détaillé du parcours était disponible. 
Départ donné à 6h30, comme prévu le chemin s’élève directement sur les 6 premiers km pour arriver au Crêt des Tervelles (1800m) et atteindre déjà 1200m D+ au compteur. Nous entamons ensuite une descente de 4km, très raide et technique, qui me fait vite comprendre que d’un, je suis à la ramasse dans cet exercice et de deux, les quadri ont déjà pris chers. A peine la descente terminée, nous entamons l’ascension du 2nd col, de nouveau raide sur 5km, pour atteindre finalement le Roc Lancrenaz (15km - 2100m D+). Cette fois, longue descente, moins pentue, mais toujours technique avec beaucoup de pierres dans tous les sens. 
Ma première impression de grande difficultés se confirme et les concurrents se succèdent devant moi. On entame le 3e et dernier col au km 22, cette fois la montée est plus variée avec des passages plus « roulants », des relances et quand même quelques endroits très raides. 
Cela nous mène au Mont Baron, via la crête, qui permet d’avoir une vue magnifique sur le lac d’Annecy. La fin de course est une longue descente vers Annecy, technique au début puis roulante sur la fin.
 Je termine la course à la 118e place (~300/350 partants) en 5h34, les jambes fatiguées mais en bonne forme. Pour ce qui est du résultat, il est assez décevant mais finalement pas très surprenant au vue de ma préparation et du parcours très exigeant. Après coup, malgré que je considère que ce fut bonne expérience, j’aurai sans doute dû opter pour le Marathon Experience qui offrait un parcours exigeant mais mieux répartis sur la longueur. Course choisie et brillamment bouclée par Solène Tréguier ma compagne en 7h12.

jeudi 4 août 2022

Ils l'ont fait: épisode 1: ALTRIMAN par Alexandre MARTIN

 ALTRIMAN 2022

Voici le résumé de notre ami Finisher  Alexandre MARTIN:

Depuis quelques années je voulais tester le triathlon dans le but de participer à un IronMan.

Pour atteindre cet objectif j’ai rejoint le club Ploemeur Triathlon. Me voilà donc lancé pour

une saison sur les différentes distances L, M, S, même XS et prenant goût à cette discipline

je me suis dit pourquoi ne pas enchaîner sur un Ironman.


Je n’ai pas pu m’imposer un programme d’entrainement contraignant visant à améliorer mes

performances, l’idée était de passer le cap psychologique sur un triathlon exigeant physiquement

et je devais arrêter de repousser l'échéance. Avoir une motivation est la clé pour terminer.


Je mis prend donc au dernier moment et plusieurs contraintes limitent mon choix.

Je décide alors que ça sera l'Altriman, un triathlon ultra XXL. Ça tombe bien on m'a

dit : "Pour un premier Ironman autant commencer difficile" ; je crois que celui-là est

parfait et c'est dans 1 mois. C’est bon je me lance et je valide l’inscription, je n’ai plus

le choix, impossible de reculer. Par modestie, je garde ce défi pour moi sans le

partager à mes proches, peur de l’échec ou de l’abandon, je ne sais pas.


Deux jours avant l’évènement, je jette toutes mes affaires dans la voiture et c’est parti

pour 9h de route. J'arrive sur place le lendemain à 2h du matin, je me dépêche d’aller

dormir pour récupérer un peu, la course est demain.

Vendredi après 7 heures de sommeil réparateur, je me réveille en découvrant la superbe vue

sur le lac de Matemale depuis la fenêtre du salon. Idéal pour bien se relaxer avant l’échéance.



Dans l'après-midi direction le salon, au cœur du village des Angles, pour aller récupérer mon dossard,

le numéro 36. Je prépare mon vélo « de compétition » et je vais le déposer dans le parc près du lac.

C'est très rapide, je n'ai que ça à laisser. J’en profite pour faire un petit tour pour repérer les lieux et

savoir par où passer avant et après les transitions. Je fais vite car je dois me diriger de l'autre côté du

lac pour le briefing, on nous annonce qu’il va faire très chaud et qu’il faudra être prudent sur certaines

portions en vélo.


J'enchaîne avec le dernier repas d'avant course le classique pâte/blanc de poulet, puis je finis de préparer

minutieusement mes affaires pour la course. Il ne faut rien oublier, je prévois un peu plus en nourriture

dans les 2 sacs de ravitaillements, je ne sais pas trop comment faut gérer, c'est la première fois. Tout est

prêt, direction le lit pour faire le dernier plein d’énergie.


A 4h du matin je me réveille, je suis hyper motivé mais je me demande quand même dans quelle aventure

je me suis embarqué, j’espère que je serais à la hauteur. J'ai bien mangé et ça devrait me tenir au ventre

quelques heures. Direction le parc à vélo avec toutes mes affaires et la lampe frontale pour tout ranger

correctement dans un bac en face de mon vélo. Je donne mes 2 sacs de ravitaillements aux bénévoles pour

qu’ils me les amènent sur le parcours. Je finis de m'équiper pour la natation dans la froideur du matin de

la montagne. Je rejoins ensuite l'arche du départ pour l’épreuve de natation.



5h30, nuit noire, coup de feu et fumigène rouge, c'est le départ pour une longue journée.

La température de l'eau est à 19°C, je me sens à l'aise et je dois regarder de l'autre côté de la rive les

phares de la voiture qui nous indique la bouée pour faire demi-tour. J’arrive à la 1ère boucle,

cette année pas de sortie à l'australienne, il faut enchaîner sur la 2ème. Je sors après 3800m de natation en 1h05',

très correct et je n'ai pas puisé dans mes réserves.



Me voilà dans le parc à vélo, je prends le temps pour bien m'équiper et récupérer, je sais que le vélo va durer

longtemps et que ce ne sera pas une partie de plaisir. Après 1h dans l'eau, je sens l’air froid me saisir et je

mange un petit truc pour compenser les calories perdues.


T1 terminée, je pars avec ma « formule 1 » pour une longue sortie vélo. Un premier petit col et la

descente qui suit devient un enfer, je n’ai pas mis de veste, je suis encore mouillé, il fait frais et le

vent me prend aux tripes. Je viens de commettre ma première erreur, je suis frigorifié et je grelotte

pour me réchauffer. Je dois être vigilant et je freine un peu trop pour éviter de basculer dans les fossés.

Certains ont l’habitude, je me fais doubler plus d’une fois. Je me dis vite la prochaine montée,

je change de versant, le soleil fait son apparition, ça va mieux pour le 2ème col.

J’arrive à la fameuse ascension du col de Pailhères HC (14.7km à 7,7%). J’attaque un peu la montée puis

je récupère mon ravito personnel. Sur des longues distances c’est la gestion qui prime donc je mange

un peu même si je n’ai pas trop faim, je prends des compotes, bananes et je remplis mes bidons d’eau.


Je repars pour rejoindre le col, ça souffle en haut, ravito rapide et je file dans la descente. Début de

la montée suivante, 100ème

km, une crampe me prend dans la cuisse, je serre les dents et m’étire sur le vélo.

Après quelques secondes je suis à nouveau d’attaque pour gravir le prochain col.

Ça devient dur, mes vitesses sont toutes à gauche et c’est compliqué d’avancer, la pente est de plus

en plus raide, ravitaillement perso, je me pose 10’ pour relâcher les muscles, manger un sandwich solide,

toujours un peu de sucre (mon sac ravito est encore bien rempli mais j’ai pioché suffisamment

dedans donc je laisse le reste du sac aux bénévoles) et c’est reparti.


Début du 6ème col au 150ème

km,

les crampes sont toujours là et c’est de plus en plus dur. L’idée de tout arrêter me traverse encore

la tête, mais je dois manger les kilomètres, un par un, km par km et continuer d’avancer.

Les pourcentages de côte atteignent parfois 12% et j’ai du mal à appuyer sur les pédales,

je dois me mettre en danseuse pour utiliser mon poids et tourner les jambes. Je suis aux heures les

plus chaudes, le soleil cogne fort (35°C), je vois un coin d’ombre, je craque, je dois poser pied à terre

quelques minutes pour relâcher les muscles.

Maintenant ma seule idée est de finir le vélo et on verra ce que je fais après. Je relance la machine à petite allure,

comme depuis pas mal de km, si je vais moins vite je perds l’équilibre et je tombe lol.

J’arrive au ravitaillement suivant, j’en profite pour descendre du vélo m’étirer, boire, manger un peu et

me passer sous le jet d’eau pour refroidir mon corps. Quelques triathlètes arrivent et me rassurent en disant

qu’ils ont mis pied à terre aussi, on est tous dans le dur et on se motive pour aller jusqu’au bout. Je continue

d’avancer, de monter, de descendre, j’essaye de me repérer par rapport au kilométrage du compteur et au

dénivelé que j’ai scotché sur mon vélo. Je perds petit à petit en lucidité lorsque j’arrive face à un mur très raide,

la côte de Carcanières (3km à 9.3% moy allant jusqu’à 16%), pour enfin atteindre le ravitaillement.



J’en peu plus, je suis à bout de force et pour moi il reste encore un col. Mais j’apprends que je suis

au dernier ravitaillement, ça veut dire que je touche au but. Je regarde ma carte et le moral remonte

car cette fameuse ascension était la dernière, il ne me reste plus que 24km de faux plat. 

Ma famille est présente pour me motiver et m’encourager à rien lâcher. Classement provisoire, je suis

vers les

50ième. Avec ça impossible de renoncer maintenant, je verrouille mon esprit et je sais que je vais enfin arriver au

bout de ces 198km avec + de 5000m de dénivelé positif. 10h50’ sur le vélo, je n’avais jamais fait autant

de ma vie.



Arrivée en T2, c’était très éprouvant mais finalement j’ai encore du jus, je prends le temps de me

changer et de manger. Je me dis que ça va durer encore des heures et il faut que je gère l’alimentation

pour ne pas tout stopper. Je vois dans le parc qu’il manque encore plein de vélo, je ne suis pas

dans les derniers, ça me remotive encore un peu. Je ne peux pas me permettre d’abandonner.

Je m’arrêterais que lorsque j’aurai passé la ligne d’arrivée. Renoncer à disparu de mon esprit.


Tellement pressé de m’élancer pour un marathon, j’oublie d’enlever les gants de vélo.

Pour autant, c’est vraiment je pars avec un bon rythme que je m’impose (environs 5min/km).

Malheureusement ça ne dure pas, les crampes m’obligent à m’arrêter pour m’étirer.

Je repars alors plus lentement pour éviter de faire de faux mouvements qui tétaniseraient mes muscles.

Je n’omets aucun ravitaillement et mange du salé pour les crampes. 

Première ascension, je dois marcher, j’alterne avec de la course dès que je peux. Je ne suis pas bien,

et ça m’énerve de ne pas pouvoir avancer à mon allure. Heureusement les encouragements du public,

des concurrents et de ma famille m’aident à tenir le coup et à ne rien lâcher. J’arrive en haut pour le ravito

du lac de Balcère, j’en profite pour discuter avec les bénévoles et faire quelques blagues pour remonter le moral,

je ne suis plus à quelques secondes près.

Malgré cela je dois repartir pour finir la 1ère boucle et recommencer. J’arrive à la moitié et les bonnes sensations de cap reviennent et le plaisir aussi.

Je retrouve mon rythme de croisière, je n’ai plus de crampes (TUC et eau pétillantes sont le cocktail parfait

qui l’aurait cru).



Je fais mon calcul sur mon temps d’arrivée et sur les barrières horaires, je sais que je vais pouvoir finir.

Malgré tout, je dois repasser dans le parc à vélo pour récupérer ma lampe frontale, je n’arriverai pas

avant la tombée de la nuit comme je le souhaitais.

Le2èmesemi passe beaucoup mieux même si je suis obligé de marcher dans la dernière côte qui monte au lac.

Les 800m de D+ sont fait, plus qu’un dernier tronçon, 2km de descente pour rejoindre l’arrivée

dans le village. 

C’est non sans effort et acharnement que je passe la ligne d’arrivée en

36ème position comme mon numéro de dossard avec un temps de 17h06’12’’ pour l’épreuve.


Je suis très heureux d’être Finisher de mon 1er triathlon XXL

qui n’a pas été sans difficulté et remise en question. J’y ai malgré tout pris énormément de plaisir et

je suis fier de moi.

Rendez-vous la saison prochaine pour améliorer mon chrono et probablement sur un autre Ironman.


Merci à tous pour vos messages (famille, amis, triathlètes, Ploemeur Triathlon), merci

surtout aux bénévoles qui nous rendent ce triathlon plus simple et à tous les supporters qui m’ont encouragé.