Fred Duthil à bord de Sépalumic
Une entame difficile
Le départ de la régate sur voiliers Figaro 2 « Transat
Bretagne-Martinique » a été donné hier dans le goulet de Brest. Cette nuit,
la situation s’est radicalement corsée pour les 15 navigateurs solitaires qui sont entrés en mer d’Iroise. En plus d’une mer très formée et dure, ils ont dû
composer avec les grains de plus en plus fréquents et un vent de plus en plus
fort. Leur première nuit en mer n’a pas été de tout repos.
Sportive, glaciale et noire : c’est ainsi que l’on pourrait
résumer cette première nuit en mer. Pas très drôle en somme. Mais les marins
s’y attendaient. Ils savaient qu’une fois au large, la situation allait se dégrader
nettement tout comme leur confort de vie à bord. Aucun doute, les solitaires
sont bel et bien dans le vif du sujet. Ils passent une grande partie de leur temps
dehors, sur le pont, à régler le bateau. Barrer, border, choquer, router, matosser...
Ne pas se faire surprendre.
Sépalumic en tête dès le début
« On est au charbon » résumait notre co-équipier Fred Duthil
(à bord de Sepalumic), qui a pris la tête de la flotte au classement de 5
heures, ce matin. Ce n’est pas une surprise pour ceux d’entre nous qui ont assisté
aux séances de préparation physique de Fred, lors de cet hiver. Nous savons qu’il
est prêt à affronter l’Océan et ses concurrents. Pour l’heure, le vent va continuer de souffler violemment
dans les rafales. A l’image de cette nuit, cette journée de lundi s’annonce
sportive.
Arrivée prévue après 16-18 jours de course, soit à partir du
le 4 avril.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire